La Grèce juge «inacceptables» les nouvelles réformes exigées par l'UE et le FMI

Le ministre grec des Finances George Papaconstantinou (G) avec le Premier ministre George Panadreou le 18 novembre 2010
Le ministre grec des Finances George Papaconstantinou (G) avec le Premier ministre George Panadreou le 18 novembre 2010 LOUISA GOULIAMAKI AFP.COM

EUROPE – Le gouvernement grec dénonce l'ingérence des inspecteurs du Fonds monétaire international dans la mise en œuvre de son plan d’austérité...

«Nous sommes dans le besoin, mais nous avons aussi des limites. Et les limites de notre dignité ne sont négociables avec personne. Nous ne prenons nos ordres que du peuple grec.»
Le gouvernement grec s’est vivement opposé samedi, aux exigences de l’Union européenne (UE) du Fonds monétaire international (FMI).  «Nous ne demandons à personne de s'ingérer dans les affaires intérieures (...) Nous ne prenons nos ordres que du peuple grec», a même averti le gouvernement de Georges Papandréou dans un communiqué.
50 milliards d’euros de privatisations
Cette réaction fait suite à la visite, vendredi à Athènes, des inspecteurs de l'UE et du FMI. Ceux-ci sont venus en Grèce examiner la mise en œuvre du plan de sauvetage qui a permis à Athènes d'échapper à la faillite. Ils ont reconnu que le programme de consolidation budgétaire de 110 milliards d'euros  était «sur les rails» et ils ont débloqué une nouvelle tranche de 15 milliards d'euros, mais ils ont été plus critiques que lors de leurs précédentes visites et ont exigé de nouvelles mesures de la part du gouvernement grec.