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La revue Madagascar Conseil International aborde le sujet des investissements chinois au niveau des pays d'Afrique. Le cas de la société Wisco qui décide d'investir dans le pays fait l'objet d'une analyse particulière de la part d'un juriste expérimenté. A travers son analyse, ce dernier soulève l'existence de fragilités juridiques du côté de l'Etat malgache. En effet, les lois sur les investissements miniers sont non seulement floues mais inadaptées pour gérer un énorme investissement estimé à 8 milliards de dollars sur une durée d'exploitation de trente ans.
Par ailleurs, les investisseurs chinois ne demandent aucune condition préalable de la part de l'Etat malgache. Ils se justifient ainsi par leur politique de non-ingérence. Pourtant, un grand pays qui décide d'aider financièrement les pays sous-développés demande en conséquence des contreparties. C'est le cas des Etats-Unis dans les accords de l'Agoa, de l'Union Européenne à travers l'accord de Cotonou. En général, ces derniers exigent l'application de la bonne gouvernance, de la démocratie, l'élaboration d'une feuille de route précis sur la conduite des affaires nationaux au pouvoir en place dans le pays d'investissement.
Les pratiques occidentaux et orientaux ne sont certainement pas similaires en matière de politique d'investissement. Toutefois, d'après ce juriste, beaucoup de risques existent. D'abord, l'incertitude sur le fait que le pays puisse gérer un grand investissement sur le long terme avec un flou juridique dans le secteur minier. Ensuite, il y a également l'incapacité du pays à faire un suivi environnemental du projet. Un partenariat gagnant gagnant entre Etat malgache et la société Wisco n'est donc pas assuré.
Depuis quelques années, les chinois investissent de plus en plus dans les pays Africains. Madagascar en fait partie grâce à l'arrivée de l'opérateur minier chinois : la société Wisco. Cependant, la venue de cet opérateur dans le pays laisse un grand doute notamment au niveau du cadre juridique.
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Par ailleurs, les investisseurs chinois ne demandent aucune condition préalable de la part de l'Etat malgache. Ils se justifient ainsi par leur politique de non-ingérence. Pourtant, un grand pays qui décide d'aider financièrement les pays sous-développés demande en conséquence des contreparties. C'est le cas des Etats-Unis dans les accords de l'Agoa, de l'Union Européenne à travers l'accord de Cotonou. En général, ces derniers exigent l'application de la bonne gouvernance, de la démocratie, l'élaboration d'une feuille de route précis sur la conduite des affaires nationaux au pouvoir en place dans le pays d'investissement.
Les pratiques occidentaux et orientaux ne sont certainement pas similaires en matière de politique d'investissement. Toutefois, d'après ce juriste, beaucoup de risques existent. D'abord, l'incertitude sur le fait que le pays puisse gérer un grand investissement sur le long terme avec un flou juridique dans le secteur minier. Ensuite, il y a également l'incapacité du pays à faire un suivi environnemental du projet. Un partenariat gagnant gagnant entre Etat malgache et la société Wisco n'est donc pas assuré.